Voici un modeste aperçu des animaux que nous avons pu photographier. Bien sur, l' appareil photo n' est jamais sous la main quand quelque chose d' intéressant passe à portée ...
Un papillon GEANT !
un drole de lézard cameleon sur les bords
Les boutiques qui longent le fleuve Irrawady
Les coiffeuses qui prennent soin de Bobby
Un atelier de taille de pierre précieuse privé
Une fête d' une tribu Hmong ( a vérifier ) dans les rues de Rangoon.
Une balade dans un des innombrables marchés de Rangoon.
Un guérisseur ou devrais-je dire un sorcier? Sur son étal, des orvets vivants a moitié anesthésiés, des scorpions, des sauterelles, criquets et autres animaux dont il fait les différentes poudres et décoctions qu' il vend...
De jeunes birmanes sont fières de nous montrer qu' elles fument de gros cigares mais vu l' odeur pestilentielle dégagée, nous déclinons poliment leur offre de partager le cigare. Ca les fait beaucoup rire ...
Ici une jeune femme et son enfant avec les joues recouvertes de Tanaka. Une poudre faite-maison avec un bois tendre qui pousse au bord du fleuve. C' est une coquetterie destinée à se protéger du soleil pour garder la peau claire.
Ici nous assistons au passage d' un jeune couple qui vient de se marier.
Dès qu' on quitte le centre de Rangoon, les habitations changent pour devenir de simples cabanes en bois baties au dessus d' un ruisselet qui emporte les déchets vers le fleuve. Les rats pullulent dans toute la ville et ses environs. Ici un berceau dans une cabane...
Rangoon
mercredi, mai 20 2009
Rangoon Divers
Par M@nu le mercredi, mai 20 2009, 23:44
lundi, mai 18 2009
Temples , pagodes et batiments publics
Par M@nu le lundi, mai 18 2009, 22:58
Tout est dans le titre... De superbes monuments ouverts a tout le monde à condition de laisser les godasses à l' entrée.
Les moines sont tres accueillants et prennent plaisir a nous expliquer toutes les subtilités des représentations et fresques.
l' entrée de la plus grande pagode de Rangoon. Shwedagon pagoda.
Haut lieu de la religion boudhiste, le stupa ( la tour ) de Shwedagon est constituée de briques recouvertes de feuilles d' or.
"Sur la flèche se trouve une sorte d'ombrelle, appelée le hti en birman où sont accrochées 1065 clochettes d'or et 420 clochettes d'argent, ainsi qu'une girouette ornée de pierres précieuses. Elle se termine par le seinbu, une petite sphère d'or incrustée de milliers de diamants dont une émeraude de 76 carats." ( source wikipédia )
D' autres vues de la pagode
Dans certains quartiers, on peut sentir l' influence hindouiste.
Dans un autre quartier, une autre pagode de "style" thaï.
Des bâtiments officiels dont je ne saurai jamais les "services" qu' ils abritent.
Rangoon - Les rubis et saphirs
Par M@nu le lundi, mai 18 2009, 17:38
La birmanie est le premier producteur au monde de rubis. Ceci et la production de drogue et de gaz aide le régime militaire inhumain et barbare à tenir le pays d' une main de fer. Le travail forcé de toute la population ( hommes, femmes et enfants ) à la construction de gazoducs, de route et de divers travaux est monnaie courante. Tout est surveillé et à travers un reseau d' indics, " tatmadaw " ( l' armée à un nom, comme tsahal en israel ) est au courant des moindres faits et gestes de la population. Pour finir cette mise au point, la détention et la torture sont monnaie courante et des européens un peu trop curieux ont disparu en se rendant dans les zones noires où l' armée tire à vue . Dans ces zones, Tatmadaw nettoie le terrain de toute possibilité d' opposition avant l'ouverture de chantiers pour le passage du gazoduc .
Nous avons rencontré sur place un gars qui travaille dans un atelier ( tenu par l' armée ) de taille de rubis et saphirs. Nous avons pu visiter les lieux...
Des machines composées d' un disque recouvert de poudre de diamant tournent sur lesquels des jeunes femmes taillent les facettes des pierres précieuses.
Certaines photos sont floues car je n' ai pas voulu utiliser le flash afin de ne pas éblouir et déranger les ouvrières dans leur travail.
Dans l' atelier suivant s' exécutent les travaux de soudure de l' or et des montures.
Plus loin, la préparation des moules " à la cire perdue"
Le dessin de bijoux "pompés" sur les bas relief des pagodes du coin...
Ebavurage, ajustage et montage des pierres précieuses.
Et pour finir , le polissage.
Rangoon-La mousson
Par M@nu le lundi, mai 18 2009, 16:53
Le ciel se charge de nuages noirs et roule des grondements permanents. La saison des pluies est déjà là.
Tout d' un coup, la pluie arrive. Des trombes d' eau tombent mais sans arriver à rafraichir l' air.
Sur la photo dessous, on peut voir Udo, le teuton de service qui s' occupe des appros de pièces. Image banale d' un mec qui bulle mais voila la vérité:
Udo est comme nous tous, il passe d' une dysenterie sévère à une autre et la , ben ... il sent que CA commence à arriver et il espère une accalmie car nos toilettes ( un pneu d' avion que nous déplaçons régulièrement nous faisons comme les birmans ) sont situés assez loin à l' écart.
La photo suivante nous montre que le père Udo n' a pas pu attendre l' accalmie espérée. Il nous reviendra trempé avec une seule godasse. Par la suite nous achèterons un vélo qui sera réservé aux urgences pour les trajets hangar / WC ( une centaine de mètres mais quand ça presse ... )
Après la pluie un court répit ...
Rangoon - cuisine locale
Par M@nu le lundi, mai 18 2009, 16:01
La gastronomie locale- principe;
Un ensemble d' aquarium avec toute sorte d' animaux vivants exposés, on fait son choix et la bestiole passe à la casserole.
Notre choix se porte sur une espèce de varan qui doit avoir une idée de ce qui va lui arriver car il ne se laisse pas faire...
Quelques instants plus tard, la bestiole passe sur le billot. Gloups !
Le varan une fois préparé
Voilà un aperçu du menu disponible:
Une autre fois nous aurons l' occasion de manger un cobra cracheur. C' est une (sale) bête qui pullule dans le coin dans toutes les hautes herbes qui bordent la piste ou nous bossons.
Nous devons le manger en respectant la coutume. Une fois pelé, le serveur nous amène la poche de bile au fond d' un verre, il y verse du choum ( de l' alcool de riz tres fort ) crève la poche de bile, mélange le tout et nous devons boire à tour de rôle !
Ca à un goût d' anthésite tres fort, c' est amer mais impossible de passer au travers ! Nous buvons ça en pensant avoir passé le pire mais erreur ! Le cuistot revient avec un verre contenant le sang du cobra. Même histoire, nous devons boire le sang qui nous donne l' impression d' aspirer un jaune d' oeuf car il commence à coaguler ... Enfin bref, la prochaine fois qu' il reviendra nous voir, ce sera pour nous amener les assiettes avec la chair grillée: délicieuse...
Ca a un peu le gout du poisson, c' est tres fin et nous nous régalons.
En dessert nous aurons la peau confite du cobra. ( Il ne faut pas oublier que dans ce pays, on crève de faim et tout se mange ) Apres avoir fait abstraction de l' aspect de la peau qui garde ses couleurs impressionnantes et de la difficulté de l' attraper avec les baguettes ( c' est plutot visqueux et gluant ) mais c' est tres bon !
Le cuistot tres fier d' avoir des européens dans son boui-boui, nous offre de " l' eau de feu " . Nous l' appellerons tous comme ça car pas un de nous ne retiendra le nom de cette mixture.
Composition en vrac : des cobras ( on les voit bien dans la bouteille ) des scorpions noirs, des sauterelles, des gros moustiques, l' omniprésent "choum" et un paquet de trucs non identifiables ! L' un de nous ( c' est pas moi ! ) devant descendre 4 étages, vomira à chaque palier.